Artix, le 22 avril 2024 – La concertation préalable du projet E-CHO s’est déroulée du 17 octobre 2023 au 17 janvier 2024 et a fait l’objet d’un bilan publié le 17 février 2024 par les garants nommés par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP). Elyse Energy et le Réseau de Transport d’Electricité (Rte) ont publié leur « Réponse du maitre d’ouvrage au bilan des garants » le 17 avril 2024 dernier et tirent de premiers enseignements de la concertation préalable.
Pour rappel, E-CHO vise à relocaliser et décarboner la production de 30 % du méthanol aujourd’hui importé en France, et à produire près de 20 % des carburants d’aviation durables nécessaires à horizon 2030. C’est le projet le plus important sur le bassin de Lacq depuis la découverte du gisement de gaz en 1951 : l’investissement estimé est de deux milliards d’euros, avec la création de 800 emplois pérennes, et jusqu’à 5 000 emplois en phase de construction.
Pour cela, E-CHO utiliserait trois types de ressources naturelles et/ou renouvelables : de l’électricité (70% des besoins), des déchets de bois et des résidus agricoles (20% des besoins) et de la biomasse forestière (10% des besoins).
Après trois mois de concertation préalable du 17 octobre 2023 au 17 janvier 2024 sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), les maitres d’ouvrage Elyse Energy et Rte se réjouissent de cette première étape d’information et d’échanges avec le public, et souhaitent remercier les garants nommés pour l’accompagner : Virginie Allezard, Marion Thenet et Sébastien Cherruau.
Comme souligné dans le bilan des garants, le dispositif mis en place par les maîtres d’ouvrage a « permis une large mobilisation, ainsi qu’une information par des moyens diversifiés (dossier de concertation, plaquette, site internet, affichage, registres de contribution, messagerie vocale, exposition mobile…) déployés. Les 19 temps d’échange ont donné lieu à une prise de parole régulière de la part des citoyens, d’acteurs économiques, d’élus du territoire, de représentants de la filière forêt bois et d’associations environnementales. »
A l’issu de la concertation préalable, le cœur du projet – maintenir la vocation industrielle du bassin de Lacq et replacer le territoire au cœur de la souveraineté énergétique nationale – est globalement partagé par le territoire.
La concertation préalable a permis au public d’exprimer ses préoccupations légitimes : minimiser les risques et les nuisances liées au projet, tant dans sa phase de construction que dans sa phase d’exploitation, économiser au maximum les ressources naturelles nécessaires pour se substituer au pétrole (électricité, eau, biomasse), et plus largement réduire l’impact du projet sur la biodiversité et l’environnement. En particulier, l’utilisation de biomasse forestière (même limitée en proportion) et d’eau font l’objet d’une forte vigilance.
Les maîtres d’ouvrage que nous sommes ont parfaitement entendu ces messages. Mais nous le savons, la confiance se gagnera par les actes dans la suite du projet. Aussi, ces premiers enseignements nous amènent à prendre sans attendre les engagements suivants :
Les mises à jours des études sont attendues à partir de l’été 2024 et seront communiquées durant les évènements de concertation continue correspondant. A ce titre, les maitres d’ouvrage proposent le dispositif suivant pour la phase dite de « concertation continue », qui durera jusqu’au démarrage de l’enquête publique :
Le dispositif final pour cette phase de concertation continue sera décidé par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) dans les semaines à venir.
Enfin, nous avons constaté la mobilisation d’organisations opposées à la production de carburants durables pour l’aviation, militant d’abord pour une réduction radicale du transport aérien. Nous ne rentrerons pas ici dans le débat de société sur le futur de l’aviation. En dépit d’un constat partagé sur l’urgence de l’action face au changement climatique, nous prenons acte d’une divergence sur les actions à mener : ni techno-solutionniste, ni décroissant, Elyse Energy estime que la fourniture de carburants d’aviation durables est un complément indispensable aux actions de sobriété. Nous renvoyons au préambule de notre « Réponse des maîtres d’ouvrage au bilan des garants » pour plus d’informations.
Contact presse :
Steven Dolbeau
Anima Conseil
sdolbeau@animaconseil.com
+33 (0)6 12 22 38 71