Le transport aérien est à l’origine de plus de 2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, une part limitée en valeur absolue, mais en augmentation du fait de la croissance du secteur. Face à l’urgence du changement climatique, la filière s’est engagée à une croissance neutre en carbone à partir de 2020, et vise l’objectif de zéro émission nette en 2050. L’atteinte de ces objectifs reposera sur un panier de mesures : progrès technologique, améliorations opérationnelles de la navigation aérienne, recours aux mécanismes de compensation, et déploiement de carburants d’aviation durables.
Dans un secteur qui a déjà réduit la consommation de carburant par passager de moitié ces vingt dernières années, le recours aux carburants d’aviation durables sera critique. Selon les scénarios, ces carburants pourraient représenter entre 50 et 70% de l’approvisionnement à horizon 2050, et contribuer pour plus de moitié aux objectifs de décarbonation. Le cadre règlementaire évolue à cet égard rapidement avec des mandats d’incorporation ambitieux en Europe ou des mécanismes de crédits d’impôts aux Etats-Unis. Au-delà des contraintes règlementaires, les compagnies aériennes et les transporteurs cargos multiplient les engagements, sur des trajectoires souvent plus ambitieuses que les contraintes règlementaires, à l’image de l’annonce d’Air France-KLM d’une d’incorporation de 10% de carburants durables dès 2030.
Elyse Energy est à l’avant-garde de la filière des carburants d’aviation durables avec ses projets BioTJet et AVEBIO. Son approche hybride, combinant biocarburants avancés et carburants de synthèse, lui permet de répondre aux différents segments de marchés et d’accompagner ses clients dans l’accroissement de leur demande.
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